L’équipe de Tempo le temps d’un coup de main

car derrière tout projet, il y a une équipe …

Isabelle Chalony

CEO / Fondatrice

Tempo : Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?

Isabelle : En quelques phrases, ça va être dur … En supprimant toutes digressions et pour aller à l’essentiel : je suis ingénieur  et, à la moitié de ma carrière, j’ai décidé de quitter le confort des grandes sociétés pour monter la mienne.

Tempo : Qu’est-ce qui vous a poussée à prendre cette décision ?

Isabelle : L’envie de créer quelque chose qui corresponde à mes valeurs. Avec Tempo, ce qui m’intéresse c’est la possibilité de répondre à plusieurs problématiques sociétales: le lien qui se perd malgré tous les « amis » qui nous entourent sur les réseaux sociaux, la problématique des aidants familiaux de plus en plus nombreux et qui pourront souffler un peu grâce à l’aide de personnes de confiance (Catégorie : Activité moins drôle – Personne dépendante), la mixité sociale, importante pour mieux vivre ensemble, le brassage de générations etc …

Et puis, bien sûr, toute la partie « pied de nez » au système monétaire actuel ! L’idée est de remplacer la boule à neige que nous ramenons à nos voisins pour les remercier d’avoir pris soin de notre jardin par quelques heures de temps dans Tempo. Ceci dit, je n’ai rien contre les boules à neige. Comme vous le voyez, je suis une grande utopiste. Mais je suis sûre que je ne suis pas seule !

Tempo : Il me semble qu’il est difficile de vous trouver sur la toile.

Isabelle : C’est vrai. Je n’ai pas un profil très facile à mettre sur Linkedin. Je suis en effet à la fois ingénieur, chef de projet, mais aussi comédienne, metteur en scène, et auteur de théâtre. Une « slasheuse » comme on dit. Difficile d’expliquer qu’on est tout aussi crédible en tant que chef de projet qu’en faisant le pitre sur scène !

Tempo : A quel âge avez-vous commencé le théâtre et l’écriture ?

Isabelle : J’ai commencé à écrire des nouvelles dès l’école primaire, et le théâtre à 11 ans, j’ai monté ma première troupe à 13, et, rapidement, ce qui m’a plu c’était de monter des spectacles, des projets en somme. Il m’a fallu gérer un budget, un planning, des équipes, faire face à des aléas, prendre des risques. Cela créé des liens forts, J’ai monté plus de 25 spectacles et je me souviens de chacune de ces pièces comme d’une aventure humaine incroyable … Et c’est cette aventure humaine que je veux prolonger à travers Tempo.

Tempo : On vous dit schizophrène …

Isabelle : Parce que j’ai inventé cette interview ? Mais non ! Pensez donc (rires).

Tempo : Une petite phrase pour conclure ?

Isabelle : Une des citations de mon père : « la vie est un long fleuve tranquille, mais il vaut mieux savoir nager » ! J’espère que les utilisateurs de Tempo seront là pour vous aider à nager quand vous aurez besoin d’un coup de main.

Mikko Nilsson

Creative, Manual Agency

Tempo :  Pouvez-vous vous présenter ?
Mikko : Je m’appelle Mikko Nilsson. Je suis designer, professional branding, entrepreneur et papa.
Tempo :  Quand et pourquoi avez-vous décidé de devenir designer ?
Mikko : J’ai toujours été très visuel, mais j’ai d’abord fait des études de commerce. Plus tard, cela s’est avéré une bonne approche puisque le design et le branding sont beaucoup axés sur la compréhension de l’activité des clients. Au cours du temps, j’ai travaillé avec des clients d’origines variées, comme les télécom, la gestion de la propriété, l’industrie alimentaire, les soins de santé, les logiciels et différentes organisations du secteur public aussi. J’aime la possibilité d’aborder différentes sortes de modèles économiques.Quelques fois dans mon travail, la limite entre le designer et le consultant est assez vague. Après avoir été obtenu une licence en Culture et Arts en Design graphique, j’ai été embauché dans une agence de design.
Tempo :  D’où venez-vous et pourquoi avez-vous choisi de vivre dans le sud de la France ?
Mikko : Je suis originaire de Finlande. Nous avions l’habitude de passer beaucoup de nos vacances en France avec mon épouse, appréciant la culture, la cuisine, le paysage. Cela a donc été une destination naturelle. Une autre raison pour laquelle nous avons atterri en France a également été l’immense marché de la mode. Ma femme lançait sa collection de vêtements et d’accessoires Aurora Sofia (www.aurorasofia.com) à cette époque. Le sud de la France avec ses 300 jours de soleil n’a pas rendu notre décision trop difficile !

A propos de Tempo :

Tempo :  Quelles ont été vos pensées quand le concept de Tempo vous a été présenté ?
Mikko : Le concept était très intéressant dès le début. J’ai été heureux d’être capable de contribuer à cette idée ambitieuse.
Tempo :  Pourquoi avez-vous choisi un arbre sur la page principale de Tempo ?
Mikko : L’idée de Tempo repose sur le fait de faire grandir une communauté, mais aussi qu’à l’intérieur de cette communauté, les gens grandissent également, de Novice à Ambassadeur. L’arbre représente cette évolution visuellement.
Tempo :  Pourquoi avoir choisi la main dans le logo ?
Mikko : La main ouverte est un signe de confiance et de participation, deux valeurs essentielles dans l’économie de partage.
Tempo :  Pourquoi avoir choisi le bleu et le jaune ?
Mikko : Les fruits de Tempo sont d’un jaune chaleureux. Un bleu un peu plus froid est un bon contraste avec le jaune.

Benoit Gantaume

Agilidée

Tempo : Pouvez-vous vous présenter ?
Benoit : Je m’appelle Benoit Gantaume.
Tempo : Depuis quand êtes-vous développeur/à la tête de la société Agilidée ?
Benoit : J’ai créé Agilidée en 2010.
Tempo : Pourquoi avez-vous choisi ce métier?
Benoit : En tant que développeur j’aime créer des logiciels qui s’intègrent dans le quotidien des utilisateurs. En tant qu’entrepreneur, j’aime créer de la valeur en offrant des produits de qualité.
Tempo : Comment définiriez-vous Agilidée (année de naissance, créations etc …)?
Benoit : Agilidée est une petite boite énergique et experte de la création d’applications web et mobile.

A propos de Tempo :

Tempo : Qu’avez-vous pensé du concept de Tempo?
Benoît : Je m’intéresse aux monnaies complémentaires depuis un moment. J’ai eu l’occasion de tester ça en travaillant à la mise en place des écrous, la monnaie complémentaire du FabLab d’Aix en Provence. Je suis convaincu que ce type d’outils apporte des alternatives intéressantes pour l’économie réelle et locale. Reste à savoir comment les utilisateurs vont se l’approprier.

Vous et Tempo :

Tempo : Quelle est la partie qui a été la plus difficile ?
Benoit : Probablement la mise au point des règles métier. A priori le concept est simple, mais quand on entre dans le détail du fonctionnement, les choses se corsent !
Tempo : Qu’est-ce qui vous a le plus plu dans ce développement ?
Benoit : La perspective de permettre à des milliers de personnes de se rendre mutuellement service chaque jour.

Charlotte Bigorgne

Sens-contraires

Tempo : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Charlotte : Eh bien, je m’appelle Charlotte Bigorgne, je découvre la vie d’indépendante depuis quelques temps et j’adore ça !
Tempo : Pourquoi avoir choisi d’être indépendante ?
Charlotte : Il me semble avoir toujours eu dans l’idée de « monter mon truc »,bon bien sûr, cela ne s’est pas fait du jour au lendemain … Au départ, après mes études de communication et de journalisme, il me paraissait évident de devoir « se faire la main » dans les agences de comm’ dignes de ce nom. Et puis je me suis vite rendue compte que le quotidien d’une agence de comm’ ne me convenait pas, ni celui d’une grande boîte en général. Alors, après de longs moments de réflexion, c’est apparu comme une évidence : les moules qui existent ne te conviennent pas, créé ton propre écrin ! Etre indépendante, pour moi, c’est synonyme de liberté, de multi-activités et de curiosité.
Tempo : Pourquoi avoir choisi le nom « SENS contraires » ?
Charlotte : Il y a là un genre de jeu de mots … Depuis quelques années je m’intéresse particulièrement aux 5 SENS humains, et travailler autour de ceux-là est une sorte de ligne de conduite : après tout, nous sommes de réelles interfaces pour appréhender le monde, ces 5 SENS en sont pour moi le moyen. Le mot sens est facilement déclinable : oui il y a les 5 SENS, mais ça match aussi avec l’idée de mettre plus de SENS dans notre quotidien. L’idée de « contraires » est arrivée tout doucement : le contraire et l’opposé sont souvent forts comme posture, ceci dit : ça marque ! Les gens s’en souviennent. Et quand ça devient « contraireS », c’est la multitude des choses que l’on peut faire différemment des autres. En communication, on cherche à se démarquer : alors « contraires » pour explorer le champ des possibles et ne pas faire comme tout le monde.
Tempo : Avez-vous une passion ?
Charlotte : Une passion ? Hmmm… difficile d’en choisir une seule. Disons que la curiosité, les rencontres, les découvertes et les opportunités jalonnent ma conception de la vie.

A propos de Tempo :

Tempo : En quoi le projet Tempo vous a-t-il plu ?
Charlotte : Tempo, c’est d’abord une histoire de rencontres justement : avec Isabelle. Je trouve son projet tout d’abord complètement dans l’air du temps, mais aussi à l’encontre totale de notre société où l’on ne fait plus grand cas de notre voisin … Alors lorsqu’elle m’a parlé de son projet, j’étais très emballée, et puis, lorsqu’elle m’a proposé de travailler avec elle : c’était une belle preuve de confiance ! Notre collaboration est placée sous le rôle de la bienveillance, c’est extrêmement épanouissant.

Vous et Tempo :

Tempo : Quel a été votre travail dans Tempo ?
Charlotte : Isabelle m’a confié la partie communication de son projet et particulièrement le montage des soirées de lancement de l’application. Notre but : faire connaître l’application au plus grand nombre, et que ce grand nombre continue à faire connaître l’application : engendrer un total mouvement de boule de neige !
Tempo : Un autre message que vous souhaiteriez partager ?
Charlotte : N’oubliez pas de rire !